Des Tchadiens ont manifesté le samedi 11 novembre 2023 à N’Djaména, pour exprimer leur solidarité au peuple de la Palestine occupée et bombardée par Israel. Et ce, en demandant l’arrêt immédiat des violences sur Gaza et l’occupation en Cisjordanie.
Le Palais des Arts et de Culture de la ville de N’Djamena a servi de cadre pour la manifestation de soutien aux Palestiniens meurtris pendant presqu’un siècle par l’État hébreu. Le Tchad, lié au peuple palestinien par son humanisme, par son passé et par la religiosité d’une partie de sa population, n’a pas manqué de montrer combien il est important de vivre en paix avec la solution des deux États sur ce territoire.
Dans la prise de parole pendant cette mobilisation et durant le rappel du chargé des Affaires Tchadien basé à Tel Aviv le 31 dernier, il ressort l’importance de dissocier le Hamas du peuple palestinien, mais aussi et surtout la solution à deux États. Aussi, ceux qui ont conduit les manifestations à N’Djamena, ont tenu à rappeler que le monde ne doit en aucun cas regarder des milliers d’enfants et femmes mourir.
« Nous, notre pays a appelé à un cessez-le-feu rapide pour se pencher sur le fond du problème. C’est la création des deux États vivant côte-à-côte », a martelé Mahamat Saleh Annadif, ministre des Affaires Étrangères tchadien, dans un entretien accordé à RFI, le vendredi 10 novembre 2023.
Aussi, il faut rappeler que les relations entre l’État hébreu et le Tchad ont été normalisées par le Président Idriss Deby Itno en 2019. Avant cette date, le pays de Toumaï était, vis-à-vis d’Israël, à position du premier Président tchadien François Ngarta Tombalbaye, la non-reconnaissance de l’entité sioniste.