Logés dans des quartiers riches de la capitale française, Paris, les biens de la famille Bongo sont dans les viseurs des élus communaux. Ce sont 28 propriétés de haut standing qui sont sous le coup d’une saisie par la justice.
Après la chute de l’ancien Président de la République gabonaise marquée par une vague d’arrestation des membres de sa famille et ses collaborateurs, des élus de Paris veulent convertir les biens de sa famille jugés « biens mal acquis » en logements sociaux. Ce vœu sera déposé au conseil municipal le 03 octobre prochain pour appréciation.
Cette initiative a provoqué la réaction des nouvelles autorités gabonaises. Le ministre de l’Économie et des participations du gouvernement de transition, Mays Mouissi a réagi sur le réseau social X (ex Twitter) en partageant une publication du média français BFM traitant ce sujet. « À quel titre des biens supposés mal acquis au détriment du peuple gabonais deviendraient la propriété de la ville de Paris au point qu’il soit envisagé de les transformer en logements sociaux, sans même en référer aux autorités gabonaises ? » s’est-il interrogé.
Le président du groupe, Nicolas Bonnet-Oulaldj a expliqué sur la chaine d’information BFMTV que ces hôtels particuliers, situés dans les zones les plus riches de la ville, pourraient être transformés en logements sociaux, dont ces quartiers manquent cruellement.