Après plusieurs jours de fermeture, les putschistes ont annoncé, le samedi 2 septembre, la réouverture immédiate des frontières du Gabon. L’information a été annoncée par le colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, porte-parole du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI).
Le 30 août dernier, des militaires ont mis fin à la présidence d’Ali Bongo. Le colonel Brice Clotaire Nguema devient le président du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), par ailleurs chef de l’Etat. A cet effet, parmi les premières mesures prises, un couvre-feu et la fermeture des frontières du pays ont été décidés.
Ce samedi 2 septembre, le CTRI à travers son porte-parole, le colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, « décide avec effet immédiat de la réouverture des frontières terrestres, maritimes, et aériennes ». Cette décision entre en vigueur dès ce samedi. Pour les nouvelles autorités du Gabon, cette levée vise à « préserver le respect de l’État de droit, les bonnes relations avec nos voisins et l’ensemble des États du monde, et afin de favoriser la continuité de l’État tout en démontrant notre ferme volonté de tenir nos engagements internationaux », informe le communiqué.
Toutefois, le couvre-feu est toujours maintenu sur l’ensemble du territoire de 18 heures locales à 6 heures du matin.