En fin 2024 et début 2025, plusieurs joueurs tchadiens avaient jugé utile pour eux de s’occuper de leur carrière en championnat et d’autres avaient pris leur retraite. Mais depuis quelques jours, le ministère des Sports et la Fédération Tchadienne de Football Association (FTFA) négocient pour un retour probable du capitaine. Et ce dernier demande à ce que les conditions de travail changent. Seront-elles prises en compte ?
L’actualité sportive tchadienne est marquée par la volonté des responsables de l’équipe nationale tchadienne de voir le retour de certains joueurs tchadiens qui se sont réservés depuis un moment de jouer pour l’équipe nationale. Parmi ces derniers, Marius Mouandilmadji, ancien capitaine des Sao du Tchad ayant annoncé sa retraite en 2024 alors qu’il avait 26 ans. Il a conditionné ce retour.
Des réunions privées avec le ministre en charge des Sports et le président de la FTFA sont tenues pour le retour de l’ancien capitaine des Sao à l’équipe nationale. « Nos échanges ont été plutôt favorables et constructifs », a précisé Mouandilmadji Marius. Cependant, « c’est en cours et certains médias n’ont peut-être pas compris le message du président de la fédération et je tiens à préciser qu’on est plutôt sur le bon chemin et non à un accord définitif pour l’instant », a-t-il rectifié avant de mentionner qu’il sera toujours au service de son pays, mais avec des meilleures conditions.
Il est important, par ailleurs, de se poser certaines questions. Surtout que les Sao du Tchad avaient encore déçu les supporters et citoyens tchadiens lors de la qualification de la Mondiale 2026 en jouant avec le Ghana et Les Comores. Est-ce que les exigences de meilleures conditions exigées par Marius seront prises en compte ? Est-ce que la République du Tchad va investir dans le sport et développer le football ? Et le vide du championnat national duquel devraient sortir les joueurs de l’équipe nationale sera comblé ? Pourquoi n’y a-t-il pas un championnat national ? Pourquoi est-ce que le choix du joueur de l’équipe nationale ne se résume qu’à la capitale tchadienne ? Enfin, pourquoi le gouvernement, les hautes sphères de l’État, ne pensent pas à des écoles de formation de football pour booster les talents nationaux ?