Les participants à la rencontre sur la finance numérique équitable passent au peigne ce mardi 29 mars 2022 à l’hôtel Radisson Blu entre autres les défis et les attentes des consommateurs à l’ère des services financiers numériques équitables, la protection et confidentialité des données (escroquerie, fraude et hameçonnage), le développement du marché mobile money au Tchad et le cadre législatif et règlementaire régissant les services financiers numériques.
En prenant l’initiative d’organiser cette rencontre, regroupant les acteurs clés du secteur de la finance numérique, le secrétaire général de l’Association pour la Défense des droits des Consommateurs (ADC) M. Daouda Elhadj Adam estime que son organisation voudrait à travers cet espace d’échanges et de concertation, identifier de manière objective les principaux obstacles au développement de la finance numérique au Tchad et de formuler des recommandations pertinentes et ciblées devant permettre de promouvoir une finance numérique équitable au Tchad.
« De par la composition des participants, je suis convaincu qu’il jaillira de ces échanges, des recommandations fortes qui nous serviront de feuille de route en matière de plaidoyer et de sensibilisation des consommateurs », indique-t-il.
Pour sa part, le ministre des Finances et du Budget M. Tahir Hamid Nguilin relève que les technologies numériques ont fait évoluer les modes de paiement, de transfert de fonds et de gestion d’épargne. Pour lui, ces technologies sont devenues des outils clés pour les consommateurs des services financiers et en même temps constituent un levier important de l’évolution de l’inclusion financière. « Je ne doute pas un seul instant que les conclusions et les recommandations qui seront les vôtres permettront au gouvernement d’ajuster ses stratégies en matière d’inclusion financière en général et de la question de l’équité dans la finance publique en particulier ».
Il faut aussi relever que cette assise regroupe les représentants des ministères des Finances, de l4economie numérique, de la Justice, du CNT, des autorités de régulation du secteur bancaire et télécommunications, les partenaires au développement, toutes les banques de la place, les opérateurs économiques notamment les supermarchés, les universités, les organisations e la société civile et les consommateurs.