À la veille de la fin du mois de ramadan, quand les habits sont déjà apprêtés ou en phase de l’être, l’étape de la coiffure reste. Les salons sont pris d’assaut par les femmes, les hommes et les enfants. Le N’Djam Post a fait le tour de la ville de N’Djamena pour constater l’engouement.
Vers la fin de ce mois béni de Ramadan, les préparatifs de la fête préoccupent la communauté musulmane du Tchad, précisément celle de la capitale. En effet, les hommes, les femmes et enfants s’activent dans les différents salons de coiffure de la ville de N’Djamena. Les soins de visage, les pédicures et manucures pour les unes et les tresses pour les autres.
Dans quelques salons de coiffure sillonnés, on peut dire sans risque de se tromper que les préparatifs vont bon train. Toutefois, certaines personnes déplorent le coût exorbitant des produits et tresses : « c’est bien de se rendre belle le jour de la fête mais de fois par manque de moyens tu es obligée de faire avec le peu que tu as. De fois les coiffeuses profitent de cette occasion pour escroquer », se lamente Arafat Mahamat.
« À l’approche de la fête de ramadan, on reçoit des clientes mais ce n’est pas comme les années précédentes. Cette année, les temps sont durs, il n’y a pas assez de clientes », souligne une détentrice d’un salon de coiffure.
Une coiffeuse de préciser pour sa part que : « depuis le mois de ramadan, on ne travaille pas assez. Parfois, on fait une seule tresse par jour. Dieu merci aujourd’hui on a eu assez de clientes. Il y a certains modèles de 5 000, 10 000, 15 000, 20 000 FCFA. Je fais toutes les tresses sauf les tresses de tiktok».
Rendre la fête belle à sa façon est la préoccupation majeure des femmes et filles qui restent éveillées à quelques heures de la fête de ramadan.
