Face au PCMT, les leaders politiques donnent leurs avis

La concertation de plusieurs partis politiques par le Président du Conseil militaire de transition a permis aux uns et aux autres d’exprimer leurs doléances. C’était une assemblée face au chef de l’Etat qui, par sa volonté de mener un dialogue inclusif de tous les Tchadiens, recueille les propositions en préliminaire.

Le chef de l’État, le général Mahamat Idriss Déby Itno concerte les partis politiques à la préparation du dialogue national inclusif. Les différents leaders politiques ont exprimé leurs motivations et modalités pour la participation à cette échéance.

« Nous allons au dialogue, ce n’est pas ce n’est pas pour qu’il y ait un vainqueur et un vaincu nous allons au dialogue ce n’est pas pour se fâcher contre les uns et les autres. C’est pour l’avenir et le devenir du peuple tchadien et le Tchad. C’est dans ce sens que nous allons partir », énonce Haroun kabadi, secrétaire général du MPS, pour marquer sa franchise. Une condition, un élément majeur à ne pas perdre de vue parmi tant d’autres. C’est aussi dans l’esprit républicain que le dialogue national inclusif doit s’inscrire selon ses propos.

Dans le contexte de cette  concertation, appeler à la prise de conscience sur ce dialogue, et insister sur l’inclusion comme une faculté que les tchadiens doivent s’approprier pour se mettre à la table du dialogue pour ensuite décider de leur avenir commun. C’est le point de vue du Dr.Baba Ahmad Baba président de parti UFDR en indiquant au chef de l’Etat que 《La participation au dialogue national inclusif est un devoir pour tout Tchadien conscient qui aime son pays et qui aspire à la paix. Propos qui doit certainement inciter le premier magistrat du Tchad à ménager des efforts pour que chaque couche de la population tchadienne soit entendue.

« J’insiste qu’on voit le cas des femmes. Nous ne sommes qu’une poignée de femmes chef de parti politique, je le réitère encore parce que c’est un champ où il y a des dinosaures qui sont là. Sans votre soutien nous ne pourrons pas émerger”, réclame Irène Damnodji, présidente du parti citoyen du Tchad. En effet, elle exprime dès à présent la crainte de voir ces nombreux leaders politiques majoritairement hommes, monopoliser les décisions et surtout qu’au Tchad le combat de l’égalité du genre est encore une leçon à noter.

Se Basant sur la raison de leur consultation par le chef de l’Etat, le Secrétaire général du MPS revient sur la motivation suscitée par le Président du Conseil militaire de transition à les consulter en tant que parti politique justifiant que « vous venez de donner encore quelques carburants pour nous permettre nous partis politiques d’être non seulement opérationnels à partir de maintenant, à partir du dialogue pendant et après ».

Le chef de l’Etat, pour lui, il est temps de mettre les pendules à l’heure, car ces partis constituent la première instance qui impacte la vie politique du pays.

Guix

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