Le Conseil Constitutionnel a annoncé la liste définitive des candidats retenus pour l’élection présidentielle du 6 mai 2024. Sur les 20 au total, seule la moitié est retenue. Le Ndjam Post a recueilli à cet effet l’impression des candidats ou des membres de leur formation politique.
« Je ne suis pas surprise parce que j’avais déjà la fuite depuis quelques jours », confesse Koumadji Djelar Mariam. Cette dernière, candidate à l’élection mais le conseil constitutionnel invalide son dossier. Pour elle, les actes de ce genre peuvent compromettre la démocratie naissante au Tchad.
Toutefois, malgré le rejet, Koumadji Djelar Mariam compte faire des recours. « On ne baisse pas les bras », souligne-t-elle. Entre temps, elle appelle « au calme les camarades ».
Pour Mahamat Nour Moustabachir, président national du parti Convention Nationale Populaire (CONAPO) et dont lui également la candidature a été invalidée par le conseil constitutionnel, « notre pays vient de faire mille pas en arrière ». Il estime que « justice est souvent aux ordres dans un pays qui se dit démocratique ».
Sourire aux lèvres, Djelassem Félix, rapporteur du parti Un nouveau jour dont le candidat à l’élection présidentielle est Nasra Djimasngar, se félicite de la décision du conseil constitutionnel. En effet, la candidature de son candidat est retenu. Pour lui, Nasra Djimasngar représente « l’intérêt général » compte tenu de son projet de société. Il s’agit notamment d’un projet qui est tourné vers l’avenir, un projet qui travaille inlassablement pour une citoyenneté retrouvée et la restauration de la République ».
Garsouk Sidjim, Secrétaire National à la Jeunesse du RNDT Le Réveil, se repose sur l’expérience du candidat de sa formation politique le RNDT- Le Réveil pour espérer la présidence. Ainsi, il se montre confiant et souligne que « si nous participons c’est pour gagner ». Cette confiance est que selon Garsouk Sidjim, « les Tchadiens sont devenus beaucoup plus mûrs politiquement ». Comme si cela ne suffisait pas, le Secrétaire National à la Jeunesse du RNDT Le Réveil, ajoute qu’aujourd’hui, les tchadiens sont devenus capables de contrôler eux-mêmes leurs élections ».