Entamé depuis le 27 avril 2022, le forum national des droits de l’Homme, axé sur le thème « intégrer la dimension, droit de l’homme dans le processus de transition », a pris fin ce vendredi 29 avril 2022. A l’issue de leurs travaux, les participants recommandent entre autres le respect à un procès équitable pour tous, la participation des femmes et des jeunes dans les prises de décision et le respect des libertés fondamentales.
Satisfait des résultats issus des travaux, le ministre de la Justice et des Droits humains Mahamat Ahmat Alhabo prend l’engagement non seulement de le transmettre à la haute hiérarchie mais de faire le suivi afin de s’assurer qu’elles sont prises en considération pour l’objet des débats au dialogue national inclusif prévu dans les prochains jours. « C’est en cela que ledit forum revêt d’une importance capitale. Toutes ses recommandations consignées dans ce document visent à faire du Tchad un havre de paix », assure-t-il.
Pour le ministre Mahamat Ahmat Alhabo, la différence entre le 1er forum sur les droits de l’Homme et celui-ci réside dans la mise en place d’un comité chargé de suivi et d’évaluation des recommandations. « Il s’agit d’un mécanisme important, une sorte de plus-value dans la quête permanente du respect des libertés fondamentales », insiste-t-il. Pour lui, la confirmation des tchadiens de tous bords confirme que les droits de l’Homme ne sont pas l’apanage d’une catégorie de personnes. « La bonne gouvernance et l’Etat de droit resteront de vains mots si l’on ne met pas en avant ses préoccupations telles que la protection du droit de l’être humain. La paix, la cohésion sociale, la stabilité et le développement appelés à cors et à cris par tous les Tchadiens ne seront une réalité que lorsque les libertés fondamentales de chaque tchadien du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, chrétien ou musulman lui sont garanties », souligne le garde des Sceaux.