L’atelier de validation des résultats des enquêtes dans le cadre de la révision de la Politique Pharmaceutique Nationale (PPN) a été lancé, ce mercredi, 22 mai 2024, dans la Salle multimédia du Ministère de la Santé Publique et de la Prévention. C’est la Directrice Générale de la Pharmacie, du Médicament et des Laboratoires, Dr Colette Ngaberé, qui a donné le coup d’envoi.
Restituer et valider les résultats des enquêtes d’évaluation du secteur pharmaceutique dans le cadre de la révision de la Politique Pharmaceutique Nationale ; examiner les résultats des trois enquêtes démographiques ; échanger sur la cartographie des établissements pharmaceutiques, la disponibilité et prix des produits médicaux et recueillir les amendements, ce sont là, entre autres, les objectifs de cet atelier.
Dans son allocution, Dr Hawa Haroun Saker, Directrice Adjointe de la Pharmacie et du Médicament, a indiqué que l’approvisionnement en médicaments exige des efforts. Elle a également évoqué les difficultés liées aux ressources financières, à l’attitude des prescripteurs, des dispensateurs, des importateurs, des consommateurs mais surtout l’insuffisance dans la mise en œuvre de la politique pharmaceutique.
Pour sa part, Dr Colette Ngaberé a fait l’historique de la pharmacie et son rôle primordial dans le secteur de la santé. Pour elle, une Politique Pharmaceutique Nationale est à la fois l’expression d’une volonté d’atteindre un objectif et un guide d’action. La Directrice de la Pharmacie, du Médicament et des Laboratoires n’a pas perdu de vue le soutien de l’Organisation Mondiale de la Santé qui accompagne toujours le département de la Santé. Elle a ajouté que l’accès aux médicaments souhaités est un idéal et déterminant pour la prise en charge adéquate des patients. Les objectifs de la PPN doivent être en conformité avec ceux de la Politique Nationale de Santé. « Il est extrêmement difficile de mettre en œuvre une Politique Nationale de Santé sans une politique pharmaceutique », a-t-elle précisé.
Dr Colette Ngaberé a également souligné que la santé reste une priorité pour les plus hautes autorités du pays , en tête, le Chef de l’Etat Mahamat Idriss Deby Itno.