Siddick Abdelkerim Haggar, le Chef du parti Union pour la Refondation du Tchad (URT) et ses camarades de différents horizons politiques ne font pas dans la dentelle.
L’ancien ministre a été placé au mois de février à la tête d’une plate-forme de 90 partis politiques. Cette importante concentration des forces politiques tient une approche pour le moins singulière. En effet, leur objectif n’est pas de former un regroupement de partis politiques, mais plutôt de se réunir au sein d’un comité pour harmoniser leurs points de vues pour une éventuelle participation au prochain Dialogue national Inclusif et Souverain (reporté sine die par le gouvernement).
À ce titre, leur Président, Siddick Abdelkerim Haggar a animé une conférence de presse le 29 avril dernier pour fixer des préalables avant de se rendre à l’événement tant attendu qu’est ce Dialogue National Inclusif et Souverain (DNIS) . Parmi ces conditionnalités, figure l’attribution d’un quota équilibré et consensuel, la question des membres qui devront composer le Présidium, la durée du Dialogue, la modification de la charte de la transition, les thématiques à débattre etc…
Le Comité d’harmonisation pour la participation des partis politiques au DNIS se veut le porte-étendard d’une politique de la troisième voie. Celle qui ne fait pas de la pure politique politicienne mais qui souhaite véritablement offrir des alternatives, mener des réflexions de fonds et formuler des solutions concrètes pour faire avancer l’épineuse question d’un Dialogue crédible et une réconciliation nationale sincère dans un élan patriotique.