Les médiateurs ont présenté, ce mercredi 14 septembre, la synthèse de leurs différentes concertations et proposent un accord pour sortir de la crise. Ils insistent sur la suspension des travaux du Dialogue national inclusif et souverain ouvert depuis 20 août.
Le groupe composé des leaders religieux, aînés et forces vives se veut une autorité morale. C’est dans cette optique qu’il a entamé depuis des démarches en vue d’obtenir la participation de toutes les couches sociopolitiques aux assises du DNIS. Réunis à la conférence épiscopale du Tchad, les aînés et religieux proposent des quotas équilibrés entre les forces en présence pour permettre de construire durant le dialogue des compromis nécessaires pour une sortie pacifique de crise.
Ils souhaitent une mise en place d’un processus de prise de décision transparent, garanti par un Présidium neutre. Ce qui suppose de réviser les décisions jusque-là prises au niveau du dialogue et qui ont entrainé la suspension de la participation de plusieurs acteurs aux travaux. Ainsi, une mise en place d’un « Comité de consensus » qui devra intervenir chaque fois que le consensus n’est pas atteint sur des questions d’importance nationale est aussi envisageable.
En plus de ces propositions, ils envisagent la mise en place d’un processus transparent de certification de tous les participants au dialogue pour vérifier leur mandat. Ils estiment que ce processus pourra se faire sous leur facilitation.
Par ailleurs, le PCMT est interpellé à « user de tout son pouvoir pour mettre en œuvre cet accord, afin de donner une chance au pays de sortir de ce problème par un dialogue sincère, inclusif et consensuel ». Tout en appelant les transformateurs et les politicomilitaires non signataires de l’accord de Doha à signer l’accord de sortie de crise .