La Journée Mondiale de la Diversité Culturelle pour le Dialogue et le Développement, célébrée chaque 21 mai, est une occasion unique pour réfléchir aux avantages de la diversité culturelle et à son rôle dans la promotion du dialogue et du développement.
Cette journée, instaurée par l’UNESCO en 2001, met en lumière la richesse culturelle mondiale et les efforts nécessaires pour protéger et valoriser sa diversité. En Afrique, particulièrement au Tchad, les principaux défis d’aujourd’hui sont liés à la diversité culturelle comme vecteur de cohésion sociétale. Grâce à la mondialisation, les gens pratiquent des religions, parlent des langues, mènent divers modes de vie, suivent des traditions et des croyances différentes, ce qui entraîne parfois des tensions et des conflits sociaux.
À l’ère de la 5ᵉ République, il est urgent et nécessaire de combler le fossé entre les cultures pour assurer la paix, la stabilité et le développement. Par ailleurs, le respect des différences culturelles est profondément ancré dans la notion de droits de l’homme telle qu’elle s’exprime dans la liberté d’opinion et d’expression, la liberté de pensée, de conscience et de religion et la liberté de participer à la vie culturelle de son choix. Le dialogue interculturel vise à garantir que les minorités, y compris les puissants, participent pleinement à la vie sociale, culturelle et politique et à permettre à toute personne vivant dans nos sociétés culturellement diverses de jouir de ses droits et ses libertés fondamentales.
Les responsables culturels doivent s’impliquer davantage, créer des conditions idoines pour la promotion de la culture et organiser des manifestations de diverse manière pour renforcer la cohésion sociale à travers la visite des musées, des sites du patrimoine et la construction des salles de cinéma dont le Tchad ne dispose pas jusqu’à nos jours.