Les participants au Dialogue national inclusif ont adopté la synthèse du rapport thématique « Droits et libertés fondamentales ». C’est après plusieurs interventions que le présidium a approuvé ce document. Voici les recommandations majeures de ce rapport.
Ouvertes officiellement le 20 aout, les assises du dialogue national inclusif et souverain ont permis aux Tchadiens de se pencher sur tous les maux qui freinent le développement de la nation ainsi que la problématique du vivre-ensemble. A cette occasion, les participants aux travaux de la commission thématique « Droits et libertés fondamentales » ont formulé quelques recommandations axées sur les droits humains, les libertés fondamentales et le droit de la défense.
Les membres de ce groupe thématique souhaitent que les autorités multiplient les actions visant à renforcer la législation dans le domaine des droits humains et libertés. Il est recommandé à la justice de sanctionner sévèrement les auteurs de violations des droits de l’Homme, quel que soient leur rang social et leur appartenance pour faire renaitre la confiance dans le pays.
Les participants recommandent aussi que la justice soit assainie afin de rassurer les justiciables et les investisseurs ; d’accélérer l’adoption du « code des personnes et de la famille » ; d’exécuter toutes les décisions de condamnation de l’Etat, pour montrer son caractère justiciable. Une Garantie de sécurité pour les juges et du personnel judiciaire est souhaitée.
Le rapport indique que le droit des citoyens de vivre en sécurité est une exigence qui relève des missions des Etats, qui ne le font pas toujours bien pour plusieurs raisons et ce, malgré l’apport et la vigilance des institutions nationales et internationales des droits de l’Homme. Force est de constater que ces Etats qui sont censés protéger leurs citoyens continuent de piétiner encore les droits et libertés fondamentales des citoyens, essentiels à la survie et à l’épanouissement des êtres humains.