Réunis en sommet extraordinaire consacré à la crise au Soudan, au Caire en Egypte, les pays limitrophes du Soudan projettent une initiative sur la scène régionale et africaine pour éviter une possible ingérence étrangère dans le conflit soudanais.
A l’issue du sommet du Caire, un mécanisme ministériel pour chercher à obtenir une trêve entre les deux belligérants soudanais a été créé. La première réunion se tiendra au Tchad pour tenter d’entrer en contact direct avec les parties prenantes du conflit u Soudan.
Les participants à ce sommet de crise appellent les deux parties à un cessez-le-feu permanent tout en demandant l’ouverture d’un dialogue politique national dans le souci d’empêcher un effondrement de l’État soudanais. Au cours du sommet, la détérioration de la situation humanitaire et à la crise des réfugiés qui dépassent les moyens des pays voisins menacés de déstabilisation ont été évoqués. Aussi, une livraison accélérée de l’aide économique et humanitaire promise par la communauté internationale pour venir en aide au Soudan et aux pays voisins a été réclamée.
Prenant part au sommet, le président de transition Mahamat Idriss Deby Itno a appelé les pays limitrophes du Soudan qui subissent les conséquences néfastes de cette guerre à une plus grande implication, en faveur du règlement pacifique et du retour de la sérénité au Soudan, sans se glisser dans une ingérence outre-mesure.
Rappelons que ce sommet à l’initiative régionale et africaine organisé par l’Egypte, a des ambitions clairement diplomatique pour redonner l’espoir au peuple soudanais qui entame le 4e mois dans une nouvelle phase de guerre très violente qui prend un tournant dangereux.