Dans la nuit du 29 au 30 août 2023, des militaires se sont emparés du pouvoir et ont mis fin à la présidence d’Ali Bongo. Plusieurs pays et organisations se sont exprimés face à ce coup de force.
De la France en passant par l’Union Européenne à la Chine, les réactions après le coup d’Etat contre Ali Bongo commencent par tomber. D’abord c’est Élisabeth Borne, la première ministre française qui a affirmé que son pays suit avec « la plus grande attention » l’évolution de la situation au Gabon. Après, à travers son porte-parole, le gouvernement français a pris position en condamnant « le coup d’Etat en cours ».
Au niveau de l’Union Européenne, pas de condamnation jusqu’à présent. Mais selon Josep Borell, Haut Représentant de l’UE pour les Affaires Étrangères, si le coup d’Etat se confirme, il peut « accentuer l’instabilité dans toute la région ». La Chine quant à elle appelle à « garantir la sécurité personnelle d’Ali Bongo afin de préserver la paix et la stabilité nationale ».
Pour l’Union Africaine, par la voix de son président de la commission, Moussa Faki Mahamat « condamne fermement la tentative de coup d’Etat au pays comme la voie de solution de sa crise post électorale ». Il appelle l’armée nationale et les forces de sécurité à s’en tenir strictement à leur vocation républicaine, à garantir l’intégrité physique du président de la République, les membres de sa famille ainsi que de ceux de son gouvernement.
Entre temps, Ali Bongo a fait une sortie dans laquelle il appelle « tous les amis à faire du bruit ». Selon les putschistes il est gardé en résidence surveillée.