Les conseillers nationaux de transition étaient en plénière, le 22 février 2024, au Palais de la démocratie. Une plénière au cours de laquelle ils ont adopté la loi portant Code électoral. La conseillère Amina Tidjani Yaya a axé son intervention sur plusieurs points, notamment sur le non-respect du quota de 30 % accordé à la gente féminine.
La femme est souvent reléguée au second rang aux instances de prise de décisions. L’occasion a été donnée, au cours de cette plénière, à la conseillère nationale de transition, Amina Tidjani Yaya, de revenir particulièrement sur le non-respect du quota de 30 % accordé aux femmes aux instances.
Pour Amina Tidjani Yaya, le non-respect de ce quota « est un grand pas en arrière pour la femme ». Pour elle, les listes électorales doivent être composées alternativement d’un candidat de chaque sexe jusqu’à épuisement des candidats d’un des sexes. Amina Tidjani Yaya de poursuivre qu’en cas de non-respect de la règle, qu’elle est la sanction qui s’applique ? C’est la question posée par la conseillère nationale au ministre en charge de l’administration du territoire et de la décentralisation.
Pour rappel, le projet de Loi portant Code électoral a été soumis par le ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation, Limane Mahamat et sa collègue du Secrétariat général du Gouvernement, Dr Ramatou Mahamat Houtouin.
Le projet de loi portant Code électoral est adopté par 167 voix Pour, 6 Abstentions et 0 Contre. Il prend en compte la reconsidération de l’âge pour les candidatures aux élections présidentielles, sénatoriales, législatives et locales ; l’amélioration de la durée du mandat du Président de la République et des députés et la compétence exclusive reconnue à l’Agence Nationale de Gestion des Élections (ANGE) en matière d’organisation des élections au Tchad entre autres.