Au lendemain de la bousculade ayant occasionné au moins huit morts et de nombreux blessés graves au stade d’Olembé, avant le huitième de finale de la CAN 22, Cameroun-Comores, le président de la Confédération Africaine de Football (CAF), Patrice Motsepe annonce le déplacement du quart de finale qui opposera le vainqueur de Côte d’Ivoire-Égypte au vainqueur de Maroc-Malawi, au stade Ahmadou-Ahidjo, à Yaoundé. Au cours d’une conférence de presse exceptionnelle, ce mardi 25 janvier 2022, au stade Ahmado-Ahidjo, le dirigeant du football continental propose que le quart de finale, prévu à Douala le 30 janvier (le vainqueur de Sénégal-Cap-Vert face au vainqueur de Mali-Guinée équatoriale), soit délocalisé à Limbé. « Il nous faut des mesures urgentes pour être certain que cela ne se reproduise plus jamais . Nous devons déterminer les responsabilités. Légalement, le gouvernement camerounais est responsable de la sécurité. Mais nous sommes leurs partenaires. La CAF est un partenaire et nous sommes aussi responsables que les autorités camerounaises. Quelqu’un a fermé cette porte ! Qui ? Sur les ordres de qui ? » s’interroge M. Patrice Motsepe.
Le président de la Confédération Africaine de Football attend pour vendredi 28 janvier un « rapport fiable sur ce qui s’est passé, sur ce qui aurait dû se passer, sur les circonstances qui ont conduit à ce que des personnes soient blessés ou perdent la vie ». « Il y a clairement eu des défaillances, des erreurs, des faiblesses », constate-t-il.
Le dirigeant de la CAF souligne que la bousculade a commencé quand une porte grillagée, longtemps fermée, s’est ouverte, provoquant l’entrée massive d’une foule qui s’était massée.
« Cette porte était supposée être ouverte. Ouverte, elle aurait permis aux spectateurs d’entrer. Et elle était fermée ! Pour des raisons inexplicables ! Si cette porte avait été ouverte comme elle était supposée l’être, nous n’aurions pas les problèmes que nous avons maintenant, toutes ces vies perdues ! »
Il promet s’occuper de ces problèmes. « Quand des personnes perdent la vie, vous devez être en colère et impatients ! Et vous devez poser des questions et demander des explications et des garanties que cela n’arrive plus jamais », estime M. Patrice Motsepe.