Depuis le 28 avril 2025, la date du déroulement des épreuves écrites du baccalauréat est désormais connue sur l’ensemble du territoire national. Cet examen, tant redouté en Afrique francophone et considéré comme une véritable porte d’accès aux études supérieures, se tiendra du 2 au 8 juin 2025. Entre stress et révisions de dernière minute, les candidats s’activent.
« On ne nourrit pas la chèvre à la veille du marché », dit un adage populaire. Mais ce n’est visiblement pas le cas pour de nombreux futurs bacheliers. L’annonce de la date a sonné comme un réveil brutal pour certains élèves qui pensaient encore disposer de temps. Depuis cette annonce, l’effervescence est palpable : enseignants, parents et élèves se mobilisent. Des veillées d’études s’organisent aussi bien dans les établissements qu’à domicile. Certains candidats font appel à des enseignants pour des cours de renforcement, souvent à leurs propres frais.
Dans les salles de classe, les journées sont désormais rythmées par la révision des sujets des sessions précédentes, pendant que les prières se multiplient pour implorer la chance. Les parents, loin de rester en marge, encouragent et accompagnent leurs enfants. Quant aux enseignants, ils s’impliquent avec détermination pour assurer la réussite de leurs élèves.
Ces pratiques sont certes louables, mais beaucoup estiment qu’elles arrivent trop tard, notamment à cause de la publication tardive des dates officielles. Cette année encore, l’Office National des Examens et Concours du Supérieur (ONECS) n’a rendu publique la date qu’à un mois du début des épreuves. Dans certaines écoles, les programmes ne sont même pas totalement bouclés, ce qui ajoute au stress des candidats, surpris par l’annonce tardive.
Pour un examen aussi crucial, qui marque la fin du cycle secondaire, une meilleure planification s’impose. Il serait judicieux que les élèves commencent à s’y préparer dès les classes antérieures, afin d’aborder cette étape avec sérénité.
En attendant, bonne chance à tous les candidats de la session 2025 !