Le Ministre de l’Industrie et du Commerce, Ahmat Abdelkerim Ahmat, balaie du revers de la main l’implication du Fonds Monétaire International (FMI) dans l’augmentation des prix du carburant. L’affirmation a été tenue lors d’une interview accordée à votre média Le N’Djampost, le mercredi 21 février 2024.
Pour Ahmat Abdelkerim Ahmat, la thèse selon laquelle le FMI aurait exigé au Gouvernement tchadien d’augmenter les prix du carburant n’est que spéculation malgré le fait que cette institution soit « un partenaire technique ». Il a ensuite ajouté que « le FMI n’intervient pas dans la gestion quotidienne d’un pays ».
Le Ministre Ahmat Abdelkerim soutient, dans la même lancée, que « le FMI n’a rien à avoir » avec cette hausse. Il a cependant souligné d’autres raisons ayant conduit le Gouvernement à augmenter les prix des produits pétroliers. La première est l’incapacité de la raffinerie à « répondre à la demande ». La deuxième raison avancée par le Ministre est celle de « lutter contre la contrebande de ces produits ». Puis, il a évoqué également « l’harmonisation des prix » avec les pays de la sous-région.
À titre d’information, le Gouvernement tchadien a « consenti » à une hausse des prix du carburant depuis le 13 février 2024. À partir de cette date, l’essence qui était à 518 FCFA le litre est vendu à 730F CFA et le gasoil est passé à 828F CFA au lieu de 700 FCFA.