Environs 1000 femmes venues de différents pays d’Afrique dont le Tchad, se réunissent ce lundi 27 au 31 janvier 2025 à Johannesburg, en Afrique du Sud pour échanger pour la 3ᵉ fois, autour des défis à relever pour leur épanouissement à travers le programme panafricain de plaidoyer, African Women In Dialogue (AFWID). La délégation tchadienne est représentée par une dizaine de femmes de différentes corporations.
« Le pouvoir et la voix des femmes en tant qu’agents du changement », c’est le thème principal de ces cinq jours d’assises qui donnent la parole aux perspectives et expériences de milliers de femmes africaines, y compris des femmes rurales et urbaines, des politiciennes, des fonctionnaires, des femmes de diverses confessions religieuses, des formations confessionnelles, des universitaires, des praticiennes du développement, des chefs traditionnels, des chefs d’entreprise, des professionnelles de divers domaines et des jeunes. Ceci, afin de partager des opinions, d’échanger des points de vue et d’examiner des politiques sur des thèmes élaborés par des agendas nationaux, continentaux et mondiaux.
Les objectifs de l’AFWID sont entre autres, contribuer à l’émergence d’une voix unie des femmes africaines sur les questions continentales ; dynamiser, inspirer et élargir la vision des femmes africaines dans le cadre d’un programme de développement commun ; examiner les stratégies et programmes continentaux qui visent à avoir un impact sur les femmes africaines ; Identifier les obstacles systémiques actuels et en évolution, y compris les pratiques et les normes, qui vont à l’encontre de la mise en œuvre de l’agenda des femmes et du développement.
Zanele Mbeki, fondatrice de l’AfWID, souligne que son institution est animée par la vision d’unir les femmes africaines de tous les horizons pour engager le dialogue, partager des idées et relever collectivement les défis auxquels elles sont confrontées. « Notre plateforme est conçue pour favoriser l’inclusion, en veillant à ce que les femmes de toutes origines, ethnies, convictions politiques et statuts socio-économiques utilisent leur voix et leur sagesse pour s’enrichir mutuellement », a-t-elle expliqué.
S’adressant aux participantes, elle a invité ces dernières à s’engager, à partager et à apprendre les uns des autres. Car dit-elle, « ce dialogue nous donne l’occasion de façonner l’avenir des femmes sur le continent et au-delà. Nous nous alignons sur les objectifs de développement durable des Nations unies, en particulier sur l’objectif cinq, relatif à l’égalité des genres, alors que nous traçons la voie vers un nouvel écosystème fondé sur la valeur ».