Le 20 juin, le Tchad à l’instar des autres pays du monde, célèbre la journée internationale des réfugiés. Une journée marquée par la crise au Soudan qui a un impact considérable sur le Tchad, notamment la crise humanitaire.
La journée mondiale des réfugiés est d’abord l’occasion de saluer la force et le courage de celles et ceux qui ont été forcés de fuir leurs pays à cause de la guerre et de plaider sur le pouvoir de l’inclusion et les solutions pour les réfugiés. Cette journée permet aussi de renforcer l’empathie et la compréhension des sorts des réfugiés et de reconnaître leur résilience dans la reconstruction de leur vie.
Le Tchad est le premier pays de la sous-région à accueillir plus de réfugiés sur son sol. Avant la crise actuelle au Soudan, le pays accueillait déjà plus de 500 000 réfugiés. Ces derniers ont fui le conflit du Darfour au Soudan, les conflits en République Centrafricaine ; ceux qui ont fui les violences de Boko Haram au Nigéria et les tensions intercommunautaires au Cameroun.
Ces chiffres montrent à quel point le Tchad est en urgence humanitaire. Une situation que reconnait la représentante du Haut-Commissariat des Réfugiés des Nations-Unies, Laura Lo Castro en visite à Adré, là où les réfugiés soudanais ont trouvé refuge : « la situation humanitaire à Adré, est la plus grave que j’ai jamais vue », dit-elle.
Cette journée de commémoration doit interpeller les partenaires internationaux et les gouvernements à prendre des mesures adéquates pour une meilleure prise en charge de ces personnes vulnérables. Mais surtout voler au secours du pays d’accueil qui est le Tchad à bien accomplir sa mission