Ali Haroun, maire de la ville de N’Djamena a été éjecté de l’exécutif communal, lundi, à l’issue d’une session extraordinaire des conseillers municipaux. Comme ses prédécesseurs, il est reproché de mauvaise gestion de la commune. Votre média Le N’Djam Post revient sur les cinq dernières autorités communales de la capitale remplacées en plein exercice.
Ali Haroun n’est plus à la tête de la mairie de N’Djamena. C’est Bartchiret Fatimé Zara Hanana Douga qui a été désignée par les conseillers municipaux pour assumer cette responsabilité. La succession à ce poste est marquée ces dernières années par une destitution venant des collaborateurs du destitué.
Ibrahim Wang Foullah, prédécesseur du maire Ali haroun a été destitué de sa fonction de maire de N’Djamena par le même procédé. Ce sont ses proches collaborateurs qui lui ont mis à la porte.
Tour à tour, en décembre 2020, Ibrahim Wang Foullah, lui aussi a remplacé Oumar Boukar pour malversations financières. Ce dernier a été reproché d’avoir détourné plus de 600 millions FCFA.
Mme Mariam Djimet qui fut la troisième femme tchadienne à être maire de N’Djamena a été aussi éjectée en juin 2018 pour mauvaise gestion. Abdelaziz Saleh Damane, plusieurs fois maire de N’Djamena, s’est inscrit sur la liste des destitués pour gestion calamiteuse à la commune de N’Djamena. Son premier départ remonte en janvier 2014.
L’on se demande pourquoi toutes les personnalités ayant occupé ce poste finissent de la même manière. Rappelons aussi qu’il y a de celà quelques mois, l’activiste Ahmat Haroun Larry a passé un bon séjour en prison pour ses dénonciations sur la mauvaise gestion du Maire Ali Haroun. À tort ou a raison, le temps et les faits en témoignent.