Face au silence persistant des autorités, les lauréats des écoles professionnelles de l’éducation en attente d’intégration à la Fonction publique ont entamé, ce mardi 22 avril 2025, une grève de la faim de 48 heures. Une action qui pourrait se durcir si aucune réponse n’est apportée.
Rassemblés dans la cour de la Bourse du travail, ils ont déployé des nattes sous les arbres, décidés à maintenir la pression sur le gouvernement. « Nous sommes dépassés, nous ne savons plus où aller », confie Ahmat Achille, lauréat du CAP-CEG, visiblement épuisé, mais déterminé.
Ce mouvement intervient après une série de promesses non tenues. « Nos revendications sont toujours en suspens. Cela veut dire que nous n’avons pas encore obtenu gain de cause », déplore l’un des grévistes.
Le collectif, qui regroupe les titulaires du CFEN, CAP-CEG, DIPES et DIPET, réclame leur intégration à la Fonction publique, conformément aux engagements pris par les autorités. La grève de la faim pourrait être suivie d’autres actions si la situation reste inchangée.