Le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Filippo Grandi, effectue depuis 48 heures une visite au Tchad. Il a attiré l’attention de la communauté internationale sur la situation du pays.
Le Tchad compte à ce jour 1 067 908 personnes sous mandat du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés. Ce dernier apporte protection et assistance à près de 580 289 réfugiés et 4770 demandeurs d’asile venant de la RCA, du Soudan, du Nigeria et du Cameroun. Ils sont et installés au Sud, à l’Est et à l’Ouest du pays. 6,1 millions personnes ont besoin d’une assistance humanitaire, relève le HCR.
Le plaidoyer fait par le Haut représentant est consécutif aux difficultés auxquelles le Tchad fait face. Le pays est confronté aux chocs climatique, sécuritaire et financière. L’insécurité dans les pays voisins et dans le Lac Tchad fait déplacer un nombre important de personnes à l’intérieur du Tchad alors que les moyens de subsistances se font de plus en plus rares. Il paraît alors nécessaire de tirer la sonnette d’alarme afin de mobiliser la communauté des bailleurs. En plus de cela, les ressources de l’Etat qui permettent d’apporter les premières assistances ne sont pas à la hauteur des demandes.
Filippo Grandi lors de sa tournée dans les camps de réfugiés a apprécié l’accueil des populations hôtes qui cèdent des espaces aux réfugiés pour les cultures de subsistance. « Pendant ma visite aux réfugiés soudanais dans l’est du Tchad, la communauté locale s’est engagée à mettre à disposition davantage de terre pour les activités agricoles des réfugiés. Un geste généreux qui créé des opportunités durables face aux limites de l’aide humanitaire », a-t-il écrit sur sa page tweeter.