Aux abords des grandes voies, en plus de ceux qui attendent les transports en commun, il y a ceux qui demandent de l’aide à tout passant disposant d’un moyen de déplacement. Cette vieille pratique, l’auto-stop, devient de plus en plus courante, bien qu’elle ne soit pas sans risques.
Ce sont des femmes, des hommes et des jeunes qui s’alignent sur les voies publiques, faisant des gestes pour arrêter les conducteurs et demander de l’aide. Voulant pour la plupart se déplacer d’un point à un autre, ils manquent de moyens financiers. Pourtant, ils sont très souvent exposés à des risques d’accidents et d’enlèvements, pour ne citer que ceux-là. Le conducteur, un inconnu, pourrait être une personne mal intentionnée ou qui ne connaît pas les codes de la route.
En s’adonnant à cette pratique, l’auto-stoppeur peut se retrouver dans des situations difficiles ou s’exposer à des risques d’insécurité inattendus. « C’était à la sortie des cours que j’ai arrêté un monsieur à bord d’une voiture, comme toutes autres fois où je suis coincée. Tout allait bien jusqu’au moment où je devais descendre. Il avait refusé de s’arrêter. Il m’a emmenée dans une pièce et a tenté de m’égorger afin d’enlever mes organes avec quatre de ses complices. Heureusement, un passant qui avait compris le jeu a alerté la Police et grâce à eux, je me suis échappée des mains de ces criminels », témoigne une victime.
Il est important de noter que les risques de l’auto-stop concernent aussi le conducteur. Ce dernier peut également faire face à des personnes de mauvaise moralité, mettant ainsi sa vie en danger. Abdelaziz, un jeune âgé de 22 ans, a été victime d’une agression en voulant aider un homme dans un quartier reculé de la ville. Sa moto a été emportée. « Il m’a serré le coup avec une corde puis nous sommes tombés, aussitôt, il a fait sortir un couteau et m’a poignardé deux fois au dos. C’est ainsi qu’il s’est échappé avec la moto et j’ai été conduit à l’hôpital par deux passants », a-t-il déclaré.
Certes, la pratique de l’auto-stop met des personnes en danger, mais cela ne voudrait pas dire qu’il faut l’éviter. Il est plutôt nécessaire de le faire tout en prenant des précautions afin de minimiser les risques associés. Il faut également faire preuve de prudence et de vigilance.
Allahigam Lydie
