Le 19 août, c’est la journée internationale de l’aide humanitaire. Une journée pour se pencher sur les questions d’ordres humanitaires. Le 19 août 2003, à Bagdad en Irak, le Quartier Général des Nations Unies est victime d’un kamikaze. L’acte fait plus de 22 morts et une centaine de blessés. Pour rendre hommage aux victimes, l’ONU a dédié la journée du 19 août comme la journée internationale de l’aide humanitaire.
Au Tchad, en prélude à cette journée, plusieurs activités ont été programmées par le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA). Ainsi, le 16 août, s’est tenue une journée d’information et d’échanges avec les médias et le bureau des Nations Unies. Au cours de cette rencontre entre les humanitaires et les journalistes, plusieurs thématiques ont été abordées à savoir le contexte humanitaire au Tchad, les fondamentaux de l’aide humanitaire mais aussi l’accès humanitaire au Tchad.
L’objectif selon les responsables d’OCHA, est de vouloir « créer les conditions pour favoriser l’accès aux journalistes des agences onusiennes afin d’accéder aux informations » dans le cadre de leurs diverses activités. Pour eux, les journalistes étant « maillon nécessaire pour l’action humanitaire », leur implication est non négligeable.
Parmi les autres activités, il y’a la cérémonie officielle qui aura lieu le 17 août à Abéche et une conférence-débat sur les principes humanitaires et la réponse aux conséquences de la crise soudanaise au Tchad, le 18 août à N’Djamena. D’autres activités avec les communautés affectées auront lieu prochainement à Baga Sola et Goré.
Il faut noter que le Tchad est l’un des pays où il y’a une forte urgence humanitaire. Cette dernière est amplifiée par l’afflux massif des réfugiés fuyant les combats au Soudan depuis le mois d’avril dernier.