Le ministère des Transports terrestres et de la sécurité routière, a procédé au lancement de la vulgarisation du nouveau Code de la route du Tchad, le 29 septembre 2023 à N’Djaména. C’est le premier ministre de transition, Saleh Kebzabo qui a présidé la cérémonie.
La vulgarisation du nouveau Code de la route du Tchad vise à protéger les usagers sur les risques liés aux accidents de circulation. Pour ce qui est des innovations de ce nouveau Code, il y a les nouvelles dispositions du permis de conduire, le sens giratoire au niveau des ronds-points, l’interdiction du téléphone au volant et au guidon, l’interdiction de conduire sous l’emprise de l’alcool, de stupéfiants et de médicaments et le port obligatoire de la ceinture de sécurité. A cela, s’ajoutent le port obligatoire du casque de sécurité, la limitation de vitesse en agglomérations et hors agglomérations, les arrêts obligatoires aux aires de repos, la protection du domaine public routier et de l’environnement et les infractions ainsi que les sanctions.
Pour Fatimé Goukouni Weddeye, ministre des Transports terrestres et de la sécurité routière, l’application de ce nouveau code de la route du Tchad est une priorité absolue du gouvernement de transition. »L’ancien code est vieillissant et il faut le renouveler. L’incivisme sur nos routes a permis l’amélioration du contenu de ce nouveau code qui servira de manuel aux usagers de route. Les forces de maintien de la route vont soumettre en application », a-t-elle souligné.
Pour le chef du gouvernement de transition, Saleh Kebzabo, l’espace routier est l’un des espaces publics les plus partagés dans la société et des plus animés. »Il n’en demeure pas moins que cet espace comporte des risques et des dangers dus à la congestion des routes, à l’état des infrastructures et du comportement des usagers qui constituent une dimension majeure de la problématique des accidents et de la sécurité routière », a-t-il déclaré. Il poursuit que chaque année, le nombre de cas d’accidents de la route se compte par milliers. ‘
Les uns en perdent malheureusement la vie, les autres en portent un handicap. Cette situation déplorable a amené le Gouvernement à adopter une stratégie de la sécurité routière ayant débouché sur la création de l’Office National de la Sécurité Routière (ONASER) en 2017. Cette institution est appelée à réaliser des études et élaborer des stratégies aux fins de mobiliser tous les moyens destinés à accroitre la sécurité des usagers de la route. C’est par exemple les mesures de prévention des accidents, les formations des conducteurs de véhicules, la répression des inciviques et indisciplinés de la route, entre autres moyens.
Saleh Kebzabo, Premier Ministre