Dans un élan guidé par une volonté de voir les activités aéroportuaires répondre aux besoins des passagers, le Directeur Général de l’Autorité de l’Aviation Civile (ADAC), Senoussi Hassana Abdoulaye s’est imprégné du fonctionnement de l’aéroport international Hassan Djamous. C’est par une visite effectuée le vendredi, 26 avril 2024 au sein dudit aéroport. Il s’agit d’un instant d’échanges avec le personnel et les passagers.
L’Autorité de l’Aviation Civile a inspecté de fond en comble l’aéroport international Hassan Djamous. De l’entrée principale à la piste d’atterrissage en passant par l’accueil, les salles d’attente, les latrines et les salles de réunion, les coins de l’entité aéroportuaire ont été visités par l’équipe de l’ADAC. À chaque arrêt, le DG de l’ADAC, Senoussi Hassana Abdoulaye a su s’imprégner des activités de l’aéroport et a pris, au fur et à mesure, les doléances des différents services et différentes personnes. « Cette visite s’inscrit dans le cadre du travail de fond qui est en train de se faire pour améliorer les conditions de travail, les conditions d’accueil des passagers et les conditions de manière générale. Il se trouve que depuis notre prise de service, nous avons été informés de beaucoup de choses qui marchent et d’autres qui ne marchent pas », déclare le DG de l’ADAC.
Pour résoudre les problèmes que rencontre l’aéroport, indique le DG de l’ADAC, un comité est mis en place, car conscients des difficultés et à défaut d’avoir un nouvel aéroport plus grand, plus intéressant, il faut améliorer celui qui existe. « Un comité présidé par mon adjoint et toute l’équipe de l’ADAC ainsi que les services qui opèrent au niveau de la plateforme aéroportuaire y sont impliqués afin de faire notre part des choses. Mais l’idéal aurait été de construire un nouvel aéroport parce que celui-là, malgré tous les efforts et sacrifices consentis, n’est pas extensible. C’est ce qui fait que, à défaut d’avoir un aéroport plus grand, il faut améliorer celui-ci », dit-il.
Aussi, le DG de l’ADAC s’imprègne des conditions des passagers et du personnel à chaque niveau. Il déclare que les usagers tchadiens laissent beaucoup de plaintes et qu’au niveau de l’ADAC, « il y a la forte volonté de faire de notre mieux pour que tous les acteurs impliqués justement dans la gestion de la réforme puissent maintenant faire des sacrifices », ajoute-t-il. Il rassure, par ailleurs, usagers et personnel de la volonté de l’ADAC de travailler avec toutes les parties prenantes afin de faire en sorte que les tchadiens voyagent facilement.