Tchad : Wakit Tamma dénonce la mise en place « d’un vandalisme électoral armé » par la transition

Par une conférence de presse animée le 8 février 2024, la coordination des actions citoyennes, Wakit Tamma, fustige les installations des membres du Conseil Constitutionnel et ceux de la Cour Suprême. Elle dénonce des manœuvres d’une mise en place « d’un vandalisme électoral armé » par la transition tchadienne.

La coordination signale la mise en place du Conseil Constitutionnel du 31 janvier, celle de l’Agence nationale de Gestion des Élections (Ange) le jeudi 08 février 2024. Mais aussi et surtout la désignation des membres de ces deux entités clés de la démocratie par le président de la transition.

Pour Wakit Tamma, cette manière ne présage rien de bon, si ce n’est un vandalisme électoral armé. Elle ajoute que l’Union africaine est complice par son silence face aux intentions des responsables de la transition tchadienne à se présenter aux élections et face à la violence politique qui sévit au Tchad.

La Coordination des Actions Citoyennes Wakit Tamma a, par ailleurs, demandé à l’armée française de quitter le Tchad. Elle a réitéré sa demande faite au président de la transition de refuser d’être candidat à la présidentielle et ainsi, décrisper le climat politique.

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