Le pays de Toumaï n’en a pas fini avec les dérives numériques. Depuis quelques heures, TikTok, réseau social le plus populaire au Tchad, est secoué par une affaire d’une extrême gravité. Des vidéos à caractère sexuelle impliquant une jeune influenceuse tchadienne y circulent.
Selon plusieurs témoignages, la jeune femme aurait été droguée et violée collectivement par un groupe de jeunes hommes, qui ont ensuite filmé la scène avant de la diffuser sur les réseaux sociaux. La victime, visiblement inconsciente au moment des faits, aurait été mise en scène dans une vidéo insoutenable, qui a provoqué une onde de choc au sein de l’opinion.
« Ce qui est encore plus grave, c’est que la jeune fille semble avoir été droguée. C’est une triple peine. Ses agresseurs doivent être sévèrement punis. L’État doit sortir de son silence et rendre publiques les identités de ces criminels pour que cela serve de leçon », s’indigne un internaute.
Les auteurs présumés ont délibérément caché leur visage, tout en exposant celui de la victime. Une inversion coupable qui choque autant qu’elle interroge sur le niveau de déshumanisation atteint dans certains cercles. Les appels à la justice se multiplient sur la toile : nombreux sont ceux qui exigent l’arrestation immédiate des responsables et une condamnation exemplaire.
« Le Tchad reste un État gangrené par la corruption, où les droits des femmes sont bafoués. C’est profondément triste d’apprendre qu’une jeune fille ait pu être ainsi traitée. Honte à ces hommes lâches », réagit un autre internaute, visiblement révolté.
Au-delà de l’indignation, cette affaire met en lumière les dangers croissants des réseaux sociaux lorsqu’ils deviennent des relais de la violence, de la cruauté et de l’impunité. Il est impératif que ces actes soient condamnés fermement, faute de quoi leur banalisation constituerait une véritable faillite morale et judiciaire.