L’année 2023 s’achève. À l’heure du bilan, il n’y a rien à mettre sous la dent du côté social. La mauvaise gestion des ressources naturelles du pays impacte sur la vie de la population. La flambée des prix des produits de première nécessité a siégé depuis longtemps alors que l’année 2023 tire à sa fin.
Le panier de la ménagère ne pèse plus, quoi que le gouvernement ait décidé de plafonner les prix de vente des produits alimentaires de première nécessité pour une période de six mois. Une mesure qui n’est pas appliquée par les commerçants. Prix consensuel, mais pas évident puisque les prix des denrées alimentaires sur le terrain, sont fixés par les commerçants. Cet entêtement rend le coût de vie cher, sans égard aux prescriptions des autorités en charge du commerce.
Les citoyens ne comprennent pas pourquoi les prix des denrées alimentaires n’ont pas baissé, malgré l’accord entre le gouvernement et les opérateurs économiques. Bien que la volonté de protéger les consommateurs face à l’inflation y soit, il n’y a pas de suivi. Et c’est le peuple qui tire le diable par la queue. L’année 2023 s’achève et la population est dans le désarroi par faute d’une stratégie adéquate pour faire face à la cherté de vie et les crispations sociales.
Rappelons que le Tchad est, selon un rapport de l’ONU, le troisième pays le moins développé de la planète. Aussi, la Banque mondiale estime que 42 % d’une population d’environ 16 millions d’habitants, vit sous le seuil de la pauvreté. Au seuil de la nouvelle année, le gouvernement doit tirer leçon de ses erreurs afin d’apporter des solutions idoines pour mettre fin à la souffrance de la population, qui ne revendique que les meilleures conditions de vie.