Takilal Ndolassem Hilaire, président du Front Populaire pour la Libération (FPL) a organisé une conférence de presse dans l’après-midi du 07 octobre 2022 à N’Djamena. Au cours de cette sortie, plusieurs sujets ont été abordés.
Face aux hommes de médias et ses militants, venus nombreux pour la circonstance, le président du FPL a fustigé l’injustice sociale qui se vit au Tchad. Takilal Ndolassem a déclaré que ce n’est pas normal que le pétrole de Doba fasse 800 milliards à Amdjarass.
S’agissant de la menace des sanctions de l’Union Africaine en rapport avec les 24 mois de transition, le leader du FPL pointe d’un doigt accusateur Moussa Faki Mahamat, président de la commission de l’Union Africaine : « le Tchad est un îlot de paix il n’est pas normal que Moussa Faki dise qu’il va nous faire des sanctions. Je suis contre ce que Moussa Faki a dit. La souveraineté du Tchad ne doit jamais être négociée ». Il invite à cet effet les Tchadiens à accepter les 24 mois de transition pour la paix au Tchad, mais à condition qu’il y ait la paix et la justice.
La réforme de l’armée n’a pas été perdue de vue par Takilal Hilaire. Car, pour lui, la plus grande menace du Tchad c’est la DGSSIE. Ainsi, il demande sa réorganisation en incluant d’autres communautés : « si nous ne réformons pas cela, demain vous mettez n’importe quel président il y aura toujours un coup d’Etat. Donc si vous voulez changer ce pays, il faut changer la DGSSIE et c’est ce qui a été dit au DNIS ».
S’agissant de sa relation avec Masra Succès, Takilal Hilaire était on ne peut plus clair : « je respecte sa démarche parce que je pense que ce que Succès Masra a fait dans ce pays politiquement est mémorable » dit-il avant d’ironiser que Moïse n’a pas vu la terre promise faisant allusion à Masra Succès qui se veut libérateur du Tchad.