Plus de 4 mois après des négociations ratées entre son gouvernement et le comité de crise du Syndicat des enseignants du Tchad (SET), l’ex-Premier ministre de Transition, Saleh Kebzabo vient donner des éclaircissements suite à la sortie du SET du 24 mars 2024. Le désormais médiateur de la République réfute, dit-il, les allégations mensongères du comité de crise du SET. C’est par un communiqué de presse publié le mercredi 27 mars 2024 par Me Saint-Juste Gouara.
Dans cette communication adressée au SET et au peuple tchadien, l’avocat Me Saint-Juste Gouara, indique qu’en date du 21 mars 2024, le bureau exécutif du Comité de crise du Syndicat des Enseignants du Tchad (SET) s’est donné à une sortie malencontreuse. Et ce, dit-il, en prêtant à Saleh Kebzabo, des propos absolument mensongers et diffamatoires. « Un égarement devant lequel, Monsieur Saleh KEBZABO, n’entend pas se taire. Nous venons par conséquent, par ce communiqué, faire une mise au point », d’après Me Saint-Juste Gouara.
Dans leur volonté de ternir l’image de Monsieur Saleh KEBZABO, continue Me Saint-Juste Gouara, les responsables du bureau du Comité de crise, dans un dessein connu d’eux seuls, ont déclaré sans aucun fondement que « au temps du Premier Ministre Saleh Kebzabo, le dialogue a été rompu unilatéralement par le Gouvernement. Il n’y avait pas eu de promesses. (…) C’était plutôt la terreur, la menace et sanctions qui avaient prévalu. Nos salaires ont été coupés injustement », cite-t-il. « Monsieur Saleh Kebzabo réfute, avec force, ces allégations mensongères et dénuées de tout fondement », s’insurge Me Saint-Juste Gouara.
Me Saint Juste Gouara déclare, par ailleurs, que Saleh Kebzabo s’insurge contre cette sortie qui cache en réalité une intention à vouloir faire de lui le parfait bouc émissaire de l’échec de la négociation entreprise en son temps par le Gouvernement et le Comité de crise du SET. « Socialiste convaincu, homme de paix, Monsieur Saleh Kebzabo tient en haute estime l’intérêt des enfants et des travailleurs tchadiens, mais sur la base de la vérité et de la justice », martèle le communiqué.