L’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) s’est associée avec les Éditions Plume d’Afrique pour accueillir ce mardi 5 novembre 2024, dans les locaux du bureau National de l’AUF au Tchad, le lancement de la première tournée universitaire de l’entrepreneuriat. Une initiative unique au Tchad, portée par ces deux derniers.
La tournée universitaire de l’entrepreneuriat se déroule du 5 au 7 novembre 2024 dans plusieurs établissements d’enseignement supérieur de la ville de N’Djamena. Cet événement s’inscrit dans le cadre de l’engagement de l’AUF en partenariat avec les Éditions Plume d’Afrique, pour l’autonomisation des jeunes. Il s’agit là de la première édition d’une série de conférences qui vont conduire les initiateurs dans différents établissements d’enseignement supérieur pour répondre aux défis qui se posent aujourd’hui aux jeunes en matière d’employabilité, d’autonomie et de développement économique dans un monde en perpétuelle mutation.
Cette tournée a non seulement pour objectif de favoriser l’entrepreneuriat et l’insertion socioprofessionnelle des jeunes diplômés tchadiens en leur offrant des compétences et des connaissances concrètes sur les opportunités et les pratiques entrepreneuriales, mais aussi, elle donne l’opportunité aux étudiants de dialoguer, d’écouter, de poser des questions et de se laisser inspirer par des parcours exceptionnels, des expériences authentiques, et des perspectives qui les guideront.
Le représentant de l’AUF au Tchad, Marayi Choroma a dans son allocution, affirmé leur engagement à contribuer activement à l’épanouissement de la jeunesse tchadienne, en lui offrant les outils et le soutien nécessaire pour bâtir son propre avenir.
Pendant les trois jours, les conférences seront animées par le Dr Claudel Noubissie, entrepreneur et conférencier expérimenté. Ces conférences se dérouleront sous forme de présentation interactive dans plusieurs établissements.
Dr Patrick Clément Oyieh, directeur des Éditions Plume d’Afrique, a pour sa part affirmé que cette tournée « s’impose à elle-même ». Il soutient que ce serait « gauche » de voir les intellectuels soucieux, de voir une jeunesse plus émancipée, plus responsable, plus formée et laisser passer le Dr Claudel sans l’inviter dans les universités.