Alors qu’il ne reste que sept mois avant l’élection du Président de la BAD, le Premier ministre, chef du Gouvernement, Allah Maye Halina, a tenu la première réunion inaugurale de la campagne du candidat du Tchad, Abbas Mahamat Tolli, ce vendredi, 8 novembre 2024 à la Primature.
Le Tchad présente, pour la seconde fois, une candidature au poste de Président de la Banque Africaine de Développement (BAD). La candidature d’Abbas Mahamat Tolli, relève le Premier ministre, « transcende le cadre national ». Pour lui, cette candidature incarne une aspiration collective de l’Afrique Centrale, soutenue par la CEMAC et la CEEAC. « Son bilan remarquable et les réformes audacieuses qu’il a menées à la tête de la BEAC confèrent à notre candidat une légitimité et une crédibilité sur la scène internationale qui méritent d’être valorisées », dit-il.
Selon le Premier ministre, cette adhésion, loin d’être une simple formalité, témoigne du niveau d’excellence des relations établies par le Gouvernement tchadien avec les pays de la sous-région. Elle met en lumière les qualités exceptionnelles dudit candidat qui a récemment achevé un mandat de Gouverneur, marqué par sept années de bons et loyaux services rendus à notre communauté. « Conscients des enjeux majeurs que représente cette candidature, nous avons donc décidé d’organiser une campagne structurée, assurant ainsi un maximum de chances pour le succès de notre projet », indique le chef du Gouvernement.
Il souligne, par ailleurs, que cette compétition « féroce » appelle à un renouvèlement des efforts de tout un chacun et à une transformation de chaque défi en une opportunité de succès. La disponibilité, l’engagement et la solidarité de chaque membre de la Commission sont des atouts indispensables pour mener cette campagne avec efficacité. « Je suis persuadé que vos idées et contributions, au regard de la richesse des expériences présentes ici, seront accueillies avec un réel enthousiasme », ajoute Allah-Maye Halina.
Pour rappel, la BAD, en tant que première institution de développement en Afrique, représente des enjeux cruciaux pour les pays membres, qu’ils soient régionaux ou non. Cette réalité explique la volonté croissante des Nations développées à exercer une influence prépondérante dans cette institution. Chaque élection à la Présidence de la BAD est un moment stratégique pour le continent africain, ce qui explique l’afflux de candidatures. Il est évident que conquérir le poste de président de la BAD implique une détermination sans faille.