Sous l’initiative du Programme Alimentaire Mondial (PAM) et du Réseau des Journalistes Tchadiens pour la Nutrition (RJTN), les professionnels de l’information et les spécialistes en nutrition réfléchissent sur les méthodes de sensibilisation et d’influence des enjeux liés à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Tchad. C’est dans un hôtel de la place que se tiennent ces assises du 30 au 31 janvier 2024.
C’est donc pour identifier les faiblesses en termes de sensibilisation et d’information sur l’insécurité alimentaire que le Secrétaire général adjoint du ministère de la Santé publique et de la Prévention, Mahamat Hamit Ahmat, lance cette activité qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Programme de Renforcement de la Résilience des Systèmes Alimentaires (P2RSA). Activité qui se veut également comme cadre de réflexion et d’échanges pratiques.
S’il faut le rappeler, 43% des mortalités infantiles sont associées à la sous nutrition. Aussi, 49 % des ménages au Tchad n’auraient pas accès à une alimentation nutritive. Il faut, à cet effet, « rechercher des solutions pour renforcer la résilience alimentaire dans nos ménages », indique Enrico Pausili, Directeur Adjoint du PAM.
Ainsi, pendant deux jours, il s’agira pour les participants de consolider les outils dont la presse dispose en fournissant un canevas d’informations sur les différents aspects de la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Mais aussi, de nouvelles perspectives pouvant renforcer les champs de sensibilisation à travers différents outils tels que la documentation, l’étude des comportements, la prévention et l’information feront l’objet d’une étude minutieuse.
Comment communiquer sur ce qui se passe sur le terrain pour que la vulnérabilité régresse un peu plus chaque jour dans nos milieux ? Les journalistes sont appelés à porter leur contribution efficace pour relever ce défi.