Les débats autour des questions sociétales se poursuivent au Palais des arts et de la culture. La question de la Dia revient de plus en plus dans les interventions. Le Chef de Canton Fada, Chérif Allatchi Galma estime qu’il faudra un autre cadre en vue de réunir toutes les couches concernées pour trouver des solutions.
Dans certaines localités, il existe un consensus dans le règlement des conflits entre les chefs coutumiers. Ces derniers trouvent un terrain d’entente très différent de ceux des deux confessions religieuses en terme de réparation. C’est dans cette optique que Chérif Allatchi Galama a relevé que « Les us et coutumes du Tchad ne sont pas codifiés ». Ils ne sont pas réunis dans un code ni érigés en systèmes organisé.
L’intervenant a rappelé qu’au Tchad, il existe plusieurs compromis dans le règlement des différends, surtout en cas de meurtres. Selon Chérif Allatchi Galma, les chrétiens prône le pardon et la tolérance puis qu’il est même dit dans la Bible que, tu ne ramasseras point les cendres de ton semblable. Chez les musulmans, il y a la pratique de la Dia dont 100 chameaux sont réclamés en guise de réparation, dans certaines communautés.