Le chef de village de Dopélé dans le département Barh-koh, province de Moyen-Chari, a été assassiné le 12 janvier 2024. Les ressortissants du canton Moussafoyo réclament justice, à travers un point de presse fait le mardi 16 janvier 2024 dans les locaux de la Radio Fm Liberté par le représentant du chef de canton, Ngal Torou Mallah.
Le chef de village de Dopélé a été assassiné le 12 janvier 2024 à son domicile par des hommes en treillis. Les ressortissants du Canton Moussafoya accusent les éleveurs d’être à l’origine de « cet acte barbare et ignoble ». Pour le représentant du chef de canton, Ngal Torou Mallah, ces conflits agriculteurs sont récurrents dans la circonscription.
Pour stopper ces tueries sans précédent, les ressortissants du canton Moussafoyo recommandent au gouvernement : « la relève sans exception de toutes les autorités militaires installés dans le Canton et la traduction en justice des assaillants coupables de ces conflits ». Pour Ngal Torou Mallah, « plus de 20 bœufs d’attelage et plus de 16 motocyclettes volées le jour de l’assassinat du chef de village de Dopélé doivent être immédiatement restitués à la population locale ».
Pour plus de garantie sécuritaire, les ressortissants du canton Moussafoyo demandent la cessation sans conditions des éleveurs à occuper anarchiquement les parcelles agricoles, des sites sacrés, cimetières et le respect des couloirs de transhumance. Par ailleurs, ils demandent la libération sans condition des 07 agriculteurs emprisonnés. « En cas de non-application de ces recommandations, les ressortissants du canton Moussafoyo tiennent pour responsables les autorités de la transition en cas d’exacerbation de la situation », prévient Ngal Torou Mallah.