Le ministre de l’aviation civile et de la météorologie, Hissein Tahir Souguimi a rencontré ce lundi, les représentants des compagnies aériennes représentées au Tchad. Au menu leur rencontre, l’incident survenu à Addis-Abeba en Ethiopie et la sécurité des passagers tchadiens.
Dans sa communication faite à l’endroit des représentants des compagnies aériennes, le ministre de l’Aviation civile et de la Météorologie a souligné que beaucoup sont des Tchadiens qui voyagent par voie aérienne. « Actuellement au Tchad, plus de 200 000 personnes sont transportées régulièrement par les compagnies à savoir Air France, Ethiopian Airlines, Asky Airlines, Égypte Air, Turkish Airlines, Camair co, Tarco Aviation et Badr Airlines ».
Cependant, dit Hissein Tahir Souguimi, ces passagers expriment une insatisfaction généralisée en matière de sécurité, de la qualité de service et de traitement dégradable qui leur sont réservés, surtout dans les aéroports hub des compagnies ». Aussi ajoute le Ministre en charge de l’Aviation civile, « les avions mis à la destination du Tchad sont des vieux appareils dont le risque de défaillance est très élevé. »
Pour l’occasion, le ministre Hissein Tahir Souguimi a demandé à ses interlocuteurs de prendre des mesures qui s’imposent. « Je vous demande de prendre des mesures correctives rapidement, afin de placer les passagers au centre de vos actions, dans le but de créer un climat apaisé de confiance et de fidélisation des usagers qui sont vos raisons d’être ». Et de poursuivre qu’il « est impératif de traiter avec dignité et considération les passagers tchadiens qui payent trop cher les billets comparativement à d’autres destinations ».
Ainsi, l’utilisation des lignes de dessertes au Tchad est conditionnée par les mesures et autres recommandations pouvant améliorer la prestation de service aérien. Il s’agit de renforcer la sécurité des avions, d’améliorer le confort des passagers, trouver des solutions idoines avec les policiers de leurs pays respectifs, instaurer un accompagnement approprié pour aider les passagers dans ces aéroports où les passagers éprouvent des difficultés de communication en lien avec les langues, éviter les retards des vols sous peine de pénalité à verser aux passagers.
Une réunion trimestrielle est instaurée, afin d’évaluer régulièrement l’application de ces différentes mesures, a conclu le Chef du Département de l’Aviation civile et de la Météorologie nationale.