La présidence de la République a été la cible d’une attaque des personnes armées mercredi 8 janvier 2025. Les tirs ont duré à peine une heure. Tard dans la nuit, le porte-parole du gouvernement Abderamane Koulamallah a donné des explications sur le plateau de la chaîne nationale.
Il est 20 heures moins, le quartier présidentiel redevient calme jusqu’à ce qu’un camion pickup rempli de personnes aux allures normales se stationne sur la route qui passe par le bâtiment de la présidence. Soudain, c’est le feu ! Ces personnes ont poignardé les gardes stationnées devant le bâtiment. Elles feront « un mort et quatre blessés dont un grave ».
24 assaillants armés
Selon les premières informations données par le porte-parole du gouvernement, cette attaque a été menée par 24 assaillants. Cependant, il n’a donné aucune information sur leurs identités. Mais il a souligné qu’ils sont issus « d’un quartier de N’Djamena ».
Entrés à l’intérieur de la présidence
Après quelques échanges des tirs nourris, les assaillants ont pénétré « à une courte distance à l’intérieur de la présidence ». Sur ce point, le ministre n’a été que brève et n’a donné d’autres éléments.
18 morts et 6 six capturés
L’attaque a duré à peine une heure, mais le bilan est lourd : 18 assaillants neutralisés et 6 autres capturés. Dans les vidéos qui circulent sur les réseaux sociaux, on remarque que parmi ceux qui sont capturés, certains ont des blessures qui pourraient mettre leur pronostic vital en jeu.
Pas un acte terroriste
Interrogé sur les mobiles de cette attaque, le porte-parole du gouvernement estime que « l’acte terroriste ne me paraît pas crédible personnellement ». En effet, il s’agit selon lui « probablement pas un acte terroriste ». Cependant, il informe que le procureur de la république viendra avec plus de détails.
Aucune menace ne pèse sur le pays
Les tirs ont cessé, il laisse place à la peur. Existe-t-il une menace qui plane sur N’Djamena ? À cette question le porte-parole s’est montré optimiste et informe qu’« aucune menace ne pèse sur le pays ».