Le vice-président du parti Union pour le Renouveau et la Démocratie (URD), Daouda Ibn Oumar a fait un point de presse ce 24 mars2023, au siège dudit parti sis à Moursal dans le 6ème arrondissement de N’Djamena. C’est un point relatif à la situation sociopolitique du Tchad et l’exclusion de sa formation dans la gestion politique.
La communication de l’URD intervient pour tirer la sonnette d’alarme quant à la gestion actuelle de la deuxième phase de transition. Dénonçant une gestion exclusive et hypocrite, le Vice-Président du parti de feu Kamougué a souligné que depuis la rupture constitutionnelle, son parti a pris de la hauteur avant de se sacrifier au nom de la paix. « Le sacrifice de l’URD en faveur de la paix a été sapé par des politiciens tapis dans l’ombre qui n’ont comme programme politique, l’exécution et le mépris pour les règlements de compte politique », a indiqué Daouda Ibn Oumar.
Décrivant la non application des résolutions du Dialogue national inclusif et souverain (DNIS), comme c’était le cas de la Conférence nationale souveraine (CNS), Daouda Ibn Oumar révèle que l’URD a été exclue du processus de la transition encours. « L’ironie s’est malheureusement invitée dans la pratique à la manœuvre des érudits de la politique, abrités sous un agenda caché, travaillant nuit et jour pour façonner le paysage politique, en se débarrassant des formations dont la contrariété, bien que constructive, gène », a souligné le numéro 2 du parti. Il conclut que l’URD prend à témoin l’opinion publique sur les manœuvres de cette gouvernance à laquelle, elle y a apporté sa caution et se réserve le droit de décider des démarches à entreprendre.