Le parc national de Sena Oura au Tchad et celui de Kafue en Zambie intègrent le réseau mondial de biosphère de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco). L’arrivée cette année des deux pays au sein du réseau de biosphère de l’Unesco porte ainsi à 89, le nombre de réserves africaines présentes au sein du réseau mondial.
Située au sud-ouest du Tchad, près de la frontière avec le Cameroun, la réserve de biosphère de Sena Oura est la première réserve de biosphère du Tchad. Créée en tant que parc national le 10 juin 2008, elle couvre une surface de 735,2 km² constituant les derniers vestiges intacts de la savane soudanaise du pays et abrite des éléphants, des élans de Derby et des girafes. Grâce à la profusion de terres fertiles et aux conditions agro-climatiques favorables, l’agriculture traditionnelle et l’élevage du bétail en particulier assurent la subsistance de près de 90 % de la population locale.
« Je suis ravie de voir trois nouveaux États membres se joindre cette année à ce réseau utile et puissant. Grâce à ces nouvelles désignations, les réserves de biosphères de l’Unesco couvrent désormais une surface protégée de plus 1,3 million de km² à l’échelle mondiale », déclare Audrey Azoulay, la directrice générale de l’Unesco.
A savoir, lors de la 34e session du Conseil de l’Unesco, tenue du 13 au 17 juin 2022 au siège de l’organisation à Paris en France, c’est un total de onze nouvelles réserves de biosphère situées dans neuf pays, qui a été approuvé. Avec ces nouvelles désignations, le réseau mondial des réserves de biosphère compte 738 sites dans 134 pays.