Le jeudi, 3 octobre 2024, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, l’Amb. Allah-Maye Halina, a lancé les travaux du projet de réhabilitation et d’extension de l’adduction d’eau potable dans la ville de N’Djamena. À travers ce projet, le Gouvernement veut porter le taux d’accès à l’eau potable dans la capitale à 65 % d’ici 2025.
D’un coût estimé à 65 550 000 euros, ce projet, financé conjointement par l’Union Européenne, Invest International (Royaume des Pays-Bas), l’Agence Française de Développement et l’État tchadien, vise à améliorer l’accès à l’eau potable dans les zones urbaines et périurbaines de la ville de N’Djaména conformément aux objectifs nationaux en matière de couverture en eau potable à l’horizon 2030.
L’entreprise SOGEA SATOM réhabilitera 33 forages dans la ville, ainsi que 12 châteaux d’eau d’une capacité comprise entre 50 m3 et 2 000 m3. Le projet porte également sur la réalisation de deux nouveaux châteaux d’une capacité de 2 000 m3 pour soutenir les installations de stockage existante dans la capitale et d’un forage pour exploiter les nappes du pliocène, c’est-à-dire les nappes profondes et naturellement isolées de la surface.
Officiant la cérémonie, le Chef du Gouvernement, Allah-Maye Halina, a exhorté les responsables en charge de l’exécution dudit projet au respect des délais de livraison et au sens du travail bien fait.
La société retenue réalisera ensuite trois forages, une bâche de stockage d’eau de 6 000 m3, une station de reprise d’eau avec cinq emplacements pour des pompes de 350 m3 par heure avec 81 m de Hauteur Manométrique Totale (HMT), des conduites d’adduction d’un linéaire total de 15 760 ml et de diamètres compris entre 400, 500 et 700 mm. Le contractant construira aussi des locaux électriques et des postes de chloration.
Outre la zone urbaine de N’Djamena, les futures installations amélioreront la fourniture en eau potable dans la zone périurbaine de la ville. Rappelons que le délai d’exécution du projet est de 48 mois.