L’Office de Génie Militaire et de la Production (OGEMIP) est à pied d’œuvre depuis les débuts des inondations à N’Djamena et la mise en place du comité de gestion. Plusieurs réalisations ont été menées dans ce cadre à N’Djamena et ses environs.
A Afrouk, un village situé à la sortie nord de N’Djamena, le vendredi 30 août 2024, des hommes en treillis viennent de finaliser un ouvrage de franchissement. Ce dernier permettra d’évacuer les eaux venant de la station de pompage de Lamadji. Cet ouvrage de franchissement est l’un des cinq construits par l’OGEMIP depuis les débuts des inondations à N’Djamena.
Le but de ces infrastructures est « de faire des ouvertures » et permettre une évacuation rapide des eaux, soutient le Colonel Ali Ahmat Madani, directeur des Infrastructures à l’OGEMIP. Ce dernier ne cache pas son enthousiasme de pouvoir « soulager la souffrance de la population ».
En tant que membre du comité de prévention et de gestion des inondations, l’OGEMIP a également fait des réalisations à l’intérieur de la capitale. Parmi elles, il y a des vannes d’arrêt au niveau des canaux qui se jettent dans le fleuve Chari. À ce niveau, le but, c’est de prévenir pour que la montée des eaux du fleuve ne puisse se déverser dans les quartiers.