Le Festival des cultures et des Arts tchadiens, le bal culturel annuel dénommé Festival Dary est dans la visée des citoyens tchadiens. Depuis le lundi 23 décembre 2024, le festival est sous les projecteurs des critiques pour obscénités et atteinte aux mœurs tchadiennes.
Pour la deuxième fois, le Festival Dary suscite une vague de colère et de critiques acerbes sur les réseaux sociaux tchadiens. Si l’an dernier, il s’est mis en scène pour la promotion de pratiques occidentales avec les parapluies aux couleurs arc-en-ciel, cette année, la 6e édition se voit déroutée par la mise en scène d’une chanson qui fait la propagande de la fornication et de l’adultère.
La chanson qui imite les gestes de l’adultère qui a secoué la Guinée Équatoriale il y a quelques mois y est reprise. « Ce festival est devenu un lieu de propagande des choses que le pays ne connait pas et n’a pas dans la longue file de sa culture. Si j’étais parent, je ne laisserai pas mon enfant y mettre pieds. D’ailleurs je ne pars depuis la promotion des 18, de LGBT », laisse entendre un internaute.
Quoique le comité d’organisation ait présenté ses excuses au peuple tchadien et à son public, les critiques continuent. « A cause de cet incident beaucoup de parents ont empêché aux enfants de partir Festival Dary », laisse un autre internaute. Ce que ce dernier nomme incident n’a pas été vu sous cet angle par plusieurs autres personnes dont des vidéos sur tiktok des influenceurs appelant à un boycott dudit festival. Indiquant par là que les tchadiens ne voudraient pas que les pratiques obscènes soient apprises par les enfants.
Il est important de préciser que cette deuxième colère des tchadiens devant les actes jugés immoraux par le public et la population tchadienne doit faire écho et occuper une place centrale dans les activités dudit festival. Sinon, par la voix de ceux qui dénoncent ces actions, le festival risque de perdre tout crédit et l’objectif premier qui s’inscrit dans la cristallisation de nos riches différences par la découverte des uns et des autres se perdrait dans une direction de libertinage.