Suite au licenciement jugé arbitraire de plusieurs agents de l’Office National des Médias Audiovisuels (ONAMA) par l’ex-ministre de la Communication, Abderamane Koulamallah, le collectif des agents concernés tire une nouvelle fois la sonnette d’alarme. Dans un communiqué publié le 26 mai 2025, le collectif informe l’opinion nationale qu’à ce jour, malgré la tenue du conseil d’administration de l’ONAMA le 29 avril 2025, aucune mesure de réhabilitation n’a été prise, contrairement aux recommandations émises lors dudit conseil.
L’administration de l’ONAMA, par l’intermédiaire de son chef du personnel, aurait invité les agents licenciés à préparer de nouveaux dossiers pour la signature de nouveaux contrats, ce que le collectif considère comme une contradiction flagrante avec l’acte du ministère de la Fonction publique et de la Concertation sociale invalidant ces licenciements et les dispositions du Code du travail en vigueur au Tchad.
Par ailleurs, le ministère de la Communication affirme ne pas avoir encore reçu le compte rendu officiel du conseil d’administration, document nécessaire pour établir les actes de réhabilitation.
Le collectif dénonce un non-respect des textes de la République et une volonté manifeste de maintenir à l’écart des agents sanctionnés de manière injuste, dont le seul tort aurait été, selon eux, de revendiquer un droit collectif légitime.
Le collectif appelle le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, à tenir sa promesse, formulée lors de sa prise de fonction, à savoir : mettre en œuvre la réhabilitation effective des 25 agents injustement sanctionnés, conformément aux résolutions issues du conseil d’administration du 29 avril 2025.
Aïcha Mahamat Kodo (Stagiaire)