En session plénière le 9 décembre 2022, les Conseillers nationaux de transition ont adopté le projet de loi portant sur le Code de l’artisanat de la République du Tchad.
Sur 145 inscrits parlementaires inscrits, 139 ont voté pour le Code de l’Artisanat, soit 95,9 %, 1 était contre, 1 abstention et il y a eu 4 non votants. C’est après plusieurs heures de discussions et de débats riches. Le ministre en charge de l’Artisanat, Abakar Rozzi Teguil a su convaincre les conseillers nationaux de l’importance du code réglementaire.
En dépit de son importance, l’Artisanat est l’un des secteurs embryonnaires et empiriques au Tchad qui reste peu connu du public tchadien. En plus de l’absence des conditions d’exercice et la définition de son statut, le manque des cadres de conception, l’instabilité des postes et le rattachement du secteur à une trentaine de départements ministériels sont entre autres des facteurs qui ont freiné son développement.
À en croire le ministre Abakar Rozzi Teguil, le Tchad est le seul pays de la Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), et du Comité de Coordination pour le Développement et de Promotion de l’Artisanat (CCDPA), qui ne dispose pas d’un code réglementaire de son artisanat. Aujourd’hui c’est chose faite par cette adoption des conseillers nationaux.
