Les Conseillers Nationaux ont adopté, le 19 mars 2024 au Palais de la Démocratie de Gassi, l’Accord de Coopération en matière de police criminelle entre les États de l’Afrique Centrale.
Les Conseillers Nationaux ont quasi unanimement voté en faveur de cette ratification. Sur un total de 162 votants, 161 ont voté Pour. Aucune voix n’a été Contre et une seule abstention a été enregistrée.
Cet accord qui renforce, une fois de plus, la coopération policière dans le cadre des crimes en Afrique Centrale est présenté par le Ministre de la Sécurité et de l’immigration, Mahamat Charfadine Margui. Il concerne, en grande partie, les conditions d’extradition entre les différents États signataires. Il est également question des échanges d’informations entre les signataires en matière d’investigations, de prévention criminelle et de police générale.
Mais Mahamat Charfadine Margui souligne que « l’avantage premier de cet accord, c’est la célérité dans l’extradition ». En effet, les procédures qui, jadis, prenaient plusieurs mois « seront considérablement réduites ». Ainsi, avec cet accord, les procédures seront simplifiées et « le délai maximum d’extradition est réduit à 8 jours », conclut le Ministre de la Sécurité et de l’Immigration.
La séance a été présidée par le 3ᵉ Vice-président du Conseil National de Transition (CNT), Malloum Yoboïdé Djeraki. En plus du Ministre de la Sécurité et de l’immigration, le Ministre secrétaire d’État à la Justice et aux Droits humains, Dr Sitack Yombatina Béni, était également présent, tous conduits par Bourkou Louise, Ministre Secrétaire Générale Adjointe du Gouvernement.
Huit pays sont signataires de l’accord dont six membres de la CEMAC. La République Démocratique du Congo et Sao-Tomé et Principe complètent la liste.