Le Comité National de Prévention et de Gestion des Inondations (CNPGI) a organisé un atelier, le 10 août à N’Djamena, pour discuter des défis et solutions liés à la gestion des inondations dans la ville. Cet atelier est un cadre d’échanges avec les experts de divers domaines et les partenaires au développement.
Après avoir lancé le plan du Comité National de Prévention et de Gestion des Inondations dans la ville de N’Djamena, les autorités s’attèlent depuis ce week-end à une mise en œuvre rapide des opérations, ce qui nécessite d’abord une évaluation exhaustive des urgences.
Réunies dans une salle, les parties prenantes (représentants des autorités municipales, Techniciens, Architectes, Ingénieurs, Géographes et membres du Gouvernement) ont la vision commune de lutter durablement contre les inondations récurrentes à N’Djamena.
Le Président du CNPGI, Ministre des Finances et de l’Économie, Tahir Hamid Nguilin, a indiqué que « en toute chose, et surtout lorsque c’est ainsi prévu, il faut évaluer, apprécier et prendre les mesures appropriées ». Selon lui, les deux fleuves de la ville ainsi que la construction anarchique sur les canaux et terrains réservés sont les principales causes des inondations. « Le Gouvernement va présenter prochainement la situation du plan décennal de lutte contre les inondations et surtout, un nouveau schéma pour que des financements complémentaires soient trouvés afin de boucler ce programme décennal », a-t-il conclu.
Des motopompes ont été recommandées et seront mises à la disposition des mairies pour aider à la gestion des inondations. Le CNPGI représente une étape importante dans cette lutte, mais sa mise en œuvre nécessitera une mobilisation sans précédent de tous les acteurs concernés.